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La directice de l'Asumi Daigaku - Yakumo No Mae

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MessageSujet: La directice de l'Asumi Daigaku - Yakumo No Mae La directice de l'Asumi Daigaku - Yakumo No Mae EmptyLun 6 Juin - 17:46
Yakumo No Mae
ft. Yakumo Ran de Touhou Project

Sexe: Féminin
Race: Kitsune
Âge: Juste un peu plus d’un millénaire
Profession: Directrice d'Asumi Daigaku

Signe particulier ? Le(s)quel(s) ?: Neuf longues queues dorées et deux oreilles de la même couleur. Plus le fait qu’elle porte des vêtements le plus souvent traditionnels qui la démarquent et un « cache-oreilles » où sont accrochés de nombreux talismans.
Pouvoirs et techniques héréditaires: Hypnose et tours divers et sens affutés.
Pouvoirs, maîtrises et spécialités: -Maîtrise élémentaire : la kitsune peut utiliser les cinq éléments très aisément pour se défendre comme pour attaquer. Ou même pour diverses raisons plus utilitaires. Si ses sceaux sont présents toutefois, elle ne pourra pas avoir recours à l’entièreté de ses capacités. Elle a une nette prédilection pour le feu (qui d’ailleurs est le plus souvent bleu). Sinon elle utilisera la pierre ou le vent indistinctement. Elle déteste plus utiliser ses pouvoirs en lien avec l’eau, allez savoir pourquoi.  
-Sens affutés (vision plus perçante, odorat fin et ouïe incroyablement précise).
-Hypnose et tours divers : La kitsune est naturellement douée pour l’hypnose. Plus particulièrement l’illusion. Elle sait aisément faire passer un objet pour un autre. De la même manière, elle possède divers tours dans son sac. Allant de faire téléporter de petits objets sur de courtes distances à fabriquer des charmes pas toujours très efficaces.
Armes de prédilection: Ses sorts. Si cela ne suffit pas, elle est redoutable au corps à corps, chacune de ses queues pouvant lui servir d’ailleurs d’arme (on ne le dirait pas, mais un violent coup de queue pourrait vous balancer une voiture plusieurs mètres plus loin).
Style favori de combat: Préfère la médiation et conciliation au combat. Si toutefois ce n’est pas possible autrement, elle fait simple et efficace : un sort puissant pour régler  le problème. Généralement cela suffit.
Caractère

Fear my wrath :

Honnêtement, il est difficile de savoir à quoi s’attendre de Yakumo. C’est qu’à la manière de son masque, elle est susceptible d’avoir des humeurs tout à fait opposées suivant les circonstances. Lorsqu’elle travaille par exemple. Elle sera assidue à son boulot, sérieuse, intelligente et patiente. Même si elle n’hésitera pas à râler haut et fort à et bouder devant le tas de paperasse à remplir. Lorsqu’elle côtoie les étudiants par contre, Yakumo se montre moins sévère, plus amusée. Elle regarde ces jeunes âmes rassemblées à Asumi avec un plaisir évident, les couvant comme une mère poule. Elle se montrera au besoin charmante, d’une grande aide, ou attentionnée et prête à prêter une oreille attentive aux besoins de ses élèves. Elle pourrait aussi être tentée de jouer un peu avec eux, son naturel taquin souvent tapi pas loin. Enfin, si vous venez par contre marcher sur ses plates-bandes, gare à vous. Quand on s’oppose à elle ou qu’on ose mettre à mal cette université confiée à ses bon soins, Yakumo se montre intraitable. Et elle  est rancunière et sournoise quand il le faut. Sans compter qu’elle a les moyens de vous le faire regretter.

Commençons par l’humeur la plus habituelle : celle de la sérieuse directrice s’occupant d’une main de fer de son établissement. En tant que chef de l’établissement, Yakumo sait bien qu’elle doit donner l’exemple. Matinale, elle sera donc bien souvent la première arrivée, et la dernière à partir. Outre le fait que son emploi du temps est fort chargé, ce qui est logique vu la taille de l'AsumiDaigaku, elle court souvent de gauche à droite pour participer à une réunion ou assister à un quelconque événement, qu’il soit officiel ou organisé par un petit groupe d’étudiants. Il lui arrive aussi bien souvent de passer ses soirées à errer sans vrai but dans la cité afin de pouvoir mesurer le pouls de la ville et en apprendre plus sur le ressenti des étudiants.
Sérieuse, Yakumo s’attelle à ses tâches d’une façon exemplaire. Elle aime donner l’exemple, et en conséquence se montre perfectionniste. Et puis vu son expérience, elle a plus d’un tour dans son sac pour arriver à ses fins et sait bien comment pouvoir atteindre ses buts.  Intelligente, elle n’oublie que peu de choses et il est clair que sans elle, l’administration aurait bien du mal à tourner. Enfin, la directrice est fort patiente, capable de faire semblant d’apprécier un compte-rendu barbant même si en vérité elle ne rêve que de faire un somme.

Un de ses défauts toutefois, est qu’elle a tendance à râler haut et fort. Elle n’hésite pas à s’exprimer devant ses divers employés. Ses collègues ont depuis longtemps pris l’habitude de l’entendre se plaindre de la montagne de travail dont elle doit s’occuper, mais cela peut étonner un nouveau venu. Elle invite toutefois chacun de ses employés à exprimer ses doutes ou ce qui ne va pas afin selon elle de pouvoir avoir un cadre de travail serein et agréable pour tous. Somme toute cela semble marcher.

Quand elle côtoie les élèves, Yakumo montre une autre facette de sa personnalité. Qu’on qualifierait déjà aussi plus de naturelle venant d’une kitsune. Généralement, elle est moins sévère. Elle regarde bien souvent les jeunes élèves et leurs démarches pataudes avec un petit sourire amusé, ses yeux expérimentés appréciant leur candeur et naïveté. Estimant qu’ils sont là pour apprendre, elle ne leur reproche pas de se tromper de temps à autre. Bien que si elle doive punir un mauvais élève, elle saura lui faire passer le goût des mauvaises actions.

Mère-poule, Yakumo adore ses élèves. Inconditionnellement. On ne les touche pas. Quiconque oserait s’en prendre à un de ses chers étudiants s’attirerait bien vite son ire. Bien que vu le nombre de jeunes sur le campus, elle ne puisse pas régler tous les petits soucis, de nombreuses rumeurs circulent sur les actions punitives qu’elle aurait menées contre divers groupes tentant d’arnaquer ou de profiter des étudiants.
Dans la même veine, Yakumo n’a que peu de temps à consacrer aux étudiants. Elle ne peut évidemment pas entendre les doléances de chacun d’eux individuellement dans son bureau. Toutefois tant que faire se peut, elle se montrera charmante si l’un d’eux vient la voir. Elle n’hésitera pas à dire un mot gentil ou à discuter une ou deux minutes avec quiconque l’abordera. Et elle aidera ceux qui en ont besoin, soit directement, soit –plus fréquemment-, en leur conseillant d’aller voir l’un ou l’autre service de l’université plus à même de remédier à leur problème.

En digne kitsune, elle s’amuse parfois aux dépens de ses élèves. Petits tours pour se moquer gentiment d’eux, allusions subtiles diverses,… Elle a depuis longtemps arrêté de jouer des tours pendables ou de se faire passer pour une déesse, mais elle n’a clairement pas renoncé à taquiner les autres races, les humains tout particulièrement.

Enfin, passons à son attitude de botte-derrières. Lorsqu’elle doit régler un problème, Yakumo n’hésite pas. Elle choisit un moyen pour y mettre fin et l’applique aussitôt. Intraitable, elle peut sembler avoir un cœur de pierre quand elle doit appliquer une sentence. Même si elle tente de se montrer juste et qu’il soit difficile de la berner, elle se doit de se montrer sévère et impartiale quand il s’agit de réprimer certains comportements.

Rancunière, vous n’avez pas intérêt à vous attirer ses foudres. Même si cela s’est passé des siècles plus tôt, elle gardera clair dans sa mémoire votre visage et votre odeur. Et elle attendra son heure pour vous le faire payer. Chèrement. Sournoise, elle est aussi capable de jolis détours pour vous atteindre. Tout dépendra du point auquel elle vous en veut.

Si vous tâcher de la défier, vous avez aussi intérêt à être puissants. Très très puissants. La kitsune est certainement la représentante la plus puissante de sa race. Ses capacités sont avant tout élémentaires. Elle est capable de vous réduire en cendres d’un mouvement de la main ou de provoquer un petit séisme en tapant du pied. Toutefois ses capacités vont bien au-delà de cela. Grâce à ses siècles d’expérience, elle est devenue une habile négociatrice et sait bien souvent prédire la prochaine action de ses adversaires. Sans compter que même physiquement, elle est bien plus forte qu’elle ne le semble, son petit corps chargé de magie lui conférant une force incroyable.

Quelques traits de caractéristiques divers dus à sa nature de kitsune :

Tout d'abord, Yakumo a des sens fort développés. Sans être nyctalope, elle peut aisément voir dans l’obscurité –bien mieux que des humains en tout cas.- Son odorat est particulièrement fin. Quant à son ouïe, eh bien il vous sera difficile de la surprendre.

La kitsune est aussi très sensible au cycle de la lune. Plus précisément, ses pouvoirs sont au summum de leurs capacités les jours de pleine lune. Et en même temps, elle a tendance à se montrer beaucoup plus tactile dans ces périodes, ce qui la pousse parfois à s’enfermer un jour ou deux pour s’assurer qu’elle ne compromet pas son image de directrice irréprochable.

Physique

Love my fluffy tail :

La première chose que tu verras en me croisant, ce sont mes jolies queues dorées. C'est que je ne passe pas inaperçue... Tous mes semblables partagent quelques caractéristiques : les oreilles et une queue animale, mais même parmi eux je suis une rareté. Tout est en rapport au nombre. Je suis l’une des seules kitsunes pouvant se targuer d’avoir neuf queues.

Parlons donc du physique de Yakumo. La kitsune est ressemble fort à une humaine, enfin si vous oubliez ses longues queues dorées qui voltigent dans son dos et ses deux adorables oreilles pointues. Si elle n’est pas particulièrement grande, elle se fait souvent remarquer malgré tout. Il faut dire que la directrice de l'Asumi Daigaku est ce que certains qualifieraient de « canon de beauté ». C’est qu’elle a de quoi charmer élèves comme professeurs.

Yakumo a une peau assez pâle. Enfin cela n’a pas toujours été ainsi. Ses premiers siècles d’existence, elle avait souvent une peau halée par le soleil et le grand air à force de parcourir le pays comme une charmante vagabonde. Mais depuis qu’elle s’est installée à l'Asumi Daigaku et qu’elle s’occupe de diriger l’établissement gigantesque, elle passe énormément de temps dans son bureau à remplir de la paperasserie. Cela a le don de lui donner une humeur exécrable. Et du coup, sa peau a perdu son bronzage depuis belle lurette. Les traits de la kitsune sont fins et bien dessinés. Son ossature toutefois est particulièrement solide. Elle n’en a pas l’air, mais elle particulièrement forte.  Sans ressembler à une de ces horribles armoires à glace qui passent leur vie à soulever de la fonte, elle est surement capable de soulever d’une main trois fois ce qu’ils lèvent à leur entraînement. C’est qu’elle cache son jeu la dirlo !

Au niveau de son visage, on ne peut pas vraiment dire que ses yeux sont attirants.  Ils sont superbes, ne vous y trompez pas. Cependant ils semblent toujours rayonner d’une lumière intérieure. Cela a le don de mettre mal à l’aise les interlocuteurs. C’est que la directrice semble avoir la capacité de lire en vous comme dans un livre ouvert. Et puis qui sait… Si cela se trouve elle en est capable. Ils sont dorés, évidemment. Deux perles d’or qui illuminent son visage. Pour ce qui concerne sa chevelure, elle a pris depuis sont cinquième siècle l’habitude de les garder  courts. Sa queue est assez volumineuse depuis cette époque pour qu’en plus elle se retrouver avec de longs cheveux emmêlés dedans. D’une douceur soyeuse, la kitsune prend grand soin tant de sa chevelure que de ses queues. Un petit nez volontaire et des lèvres pleines et rosées viennent compléter le tableau.  Pas de tâches de rousseurs et de très rares boutons, somme toute, sa peau a été épargnée par la majorité des ravages de l’adolescence. Il faut dire qu'elle en a pris soin de son apparence. Et accessoirement que son adolescence remonte à une période qu’elle préférerait oublier.  Petite note à part, la directrice a par contre une dentition fort pointue. Elle n’a évidemment aucune raison de vous mordre –et puis elle est trop bien élevée pour s’abaisser à un tel comportement-, mais quand elle vous lance un grand sourire carnassier, il y a de quoi frémir.

Pour le reste du corps, Yakumo  a aussi de quoi attirer quelques regards envieux : ses membres sont fins et déliés. Elle a aussi été gâtée par mère nature et profite donc d'une poitrine généreuse et bien dessinée. Elle a aussi une superbe taille de guêpe, et sa peau crémeuse est douce à s’en damner. Par contre, votre adorée directrice est petite. Du haut de son mètre soixante, il n’est pas rare que ses interlocteurs soient donc plus grands qu’elle. Mais qu’ils n’aillent pas la regarder de haut pour autant, elle a plus d’un tour dans son sac pour les faire descendre de leur piédestal, ceux qui se sentent supérieur pour si peu.  

Côté goûts vestimentaire, Yakumo a tendance à se montrer très pointilleuse. Disons qu’elle est difficile à satisfaire. Mais il faut la comprendre. Après avoir passé des siècles à porter des kimonos et autres vêtements traditionnels, elle a du mal à se faire aux vêtements occidentaux. Elle préfère donc amplement porter de longues robes la mettant en valeur. Sinon vous la verrez couramment vêtue d’habits traditionnels : kimonos ou vêtements de prêtresse de vieux temples Shinto, souvenirs de l’époque où elle servait comme pseudo-divinité.

Côté accessoires, cherchez ailleurs. Yakumo ne s'encombre pas de breloques ou bijoux. Pareil pour sa coiffure, la demoiselle a opté pour une coupe assez courte et ne s'échine pas à les lisser ou à se faire de jolies boucles. Pas qu’elle ne tienne pas à sa tenue, loin de là. Mais elle ne compte pas attirer l’attention avec de simples trucs brillants. Elle s’estime bien au-dessus de ce genre de comportement. En plus, vous l’imaginez seulement se faire percer ses jolies oreilles si sensibles ? Oubliez ! La directrice porte cependant souvent un masque de renard pour le moins particulier.

Passons maintenant au centre de l'attention des passants croisant Yakumo : ses neufs grandes et longues queues d’un blond pâle. Dorées comme sa chevelure, ses queues sont un rêve de douceur. Et en prime elles sont très sensibles. Il s’agit clairement de l’une de ses plus grandes fiertés. Elle en prend grand soin, passant chaque jour un long  moment pour brosser chacune de ses belles queues. La pointe de ces dernières tirent sur le blanc. Il est strictement déconseillé de tenter d’y toucher si vous ne voulez pas vous attirer de grands ennuis. En vérité, elle adore qu’on câline sa queue mais elle ne l’avouera jamais et compte bien réduire en poussière le premier impudent qui oserait essayer de poser un doigt dessus.

Dernière note particulière concernant la directrice de l'Asumi Daigaku : ses pouvoirs sont quasi toujours scellés. Ce qui se traduit par de vieux sceaux attachés à sa personne. Cela peut prendre diverses formes : un capuchon pour ses oreilles où sont suspendus plusieurs talismans, une robe dont les motifs complexes servent à réfréner sa magie ou encore attacher à sa queue les sceaux ou talismans –solution qu’elle déteste le plus-. La majorité du temps, elle porte le capuchon, notamment quand elle travaille. Si elle doit sortir ou s’occuper d’un problème, elle préférera porter la robe qui lui laisse une plus grande liberté –et il faut l’avouer nuit moins à son charme-.


Histoire

Il y a bien longtemps que je suis née, la plupart de mes proches ont disparus, engloutis dans les méandres du temps. Ma vie n’a pas été de tout repos, je suis la première à avouer ne pas avoir toujours été un exemple pour la paix entre les espèces.
J’ai vu bien des lieux, participé à de nombreux événements et vu tant d’époques,  des ères entières défiler devant mes yeux, des royaumes sont nés et ont sombré sans que cela ne me touche, des empires se sont créés et effondrés, des dynasties sont apparues et se sont éteintes... A certaines périodes, j’ai vécu isolée ; à d’autres, j’ai eu un rôle au premier plan.
Mais ce n’est que récemment que j’ai véritablement trouvé ma voie, voici mon histoire:

Je suis née au début du premier millénaire, dans l’arrière-pays de l’actuel Japon. A l’époque, le pays était loin d’être stable ; le clan Fujiwara était soi-disant au sommet du pays mais, les rivalités intestines étaient vives. Loin de tout cela, le petit clan de kitsune auquel j’appartenais vivait reclus dans les montagnes. Notre communauté était composée majoritairement de kitsunes, mais aussi de quelques humains. C’était paisible, je m’y débarquais déjà, le pouvoir courait au bout de mes doigts sans que je le contrôle vraiment. On me prédisait déjà un immense potentiel, mais j’étais jeune, à mille lieues d’y prêter attention.
J’étais une petite kitsune libre et sauvage.

Très jeune, j’ai pris mon envol. L’atmosphère isolée du village ne me convenait pas, j’avais soif d’aventures et de découvertes, un vaste monde m’attendait. J’ai longtemps erré dans la campagne ; petite créature souvent affamée, vivant de tout ce qu’elle pouvait trouver pour survivre... Parfois, certaines communautés m’accueillaient comme une créature portant chance, d’autres me craignaient et me lançaient des pierres pour que je m’éloigne.

Les kitsunes sont des créatures pouvant vivre plusieurs siècles, j’en suis la preuve vivante. Mais c’est avant tout leur familiarité avec le pouvoir qui les entoure qui les tient en vie. Nous gagnons une queue à chaque siècle d’existence à peu près, mais la plupart de mes congénères n’ont pas les capacités de vivre plus de trois siècles. Lorsque j’ai finalement obtenu ma deuxième queue, j’étais encore loin de me douter de ce qui m’attendait. J’en avais appris beaucoup sur le monde qui m’entourait et surtout, j’avais appris à maîtriser mes pouvoirs au cours du siècle écoulé. L’empire était encore stable et dans nos campagnes reculées, les représentants du pouvoir étaient faibles et sans importance. Au vu de mes capacités, j’ai commencé à me croire supérieure aux simples humains et ces derniers ont fini par reconnaitre ma supériorité.
Je m’étais établie dans un gros village, laissant les locaux me considérer comme une déesse. Capricieuse et tyrannique, je vivais de leurs offrandes et sans les aider en retour.
Cela a duré un temps.

Avec l’effondrement du clan Fujiwara, une longue période de troubles s’est ensuivi. Pas seulement des conflits politiques, mais aussi des tentatives des différentes églises et cultes pour enrayer l’influence que les yokais avaient dans les petits villages de campagne. De nombreux congénères en furent victime. C’était une triste époque et c’est durant celle-ci que nous acquîmes une réputation de monstres dangereux, pourtant nombre d’entre nous cohabitions paisiblement –ou profitions de l’autre, mais sans vraiment lui nuire-. Cela n’empêcha pas les persécutions à notre encontre, j’en fus moi-même victime. Mon temple fut incendié et les villageois tentèrent de s’en prendre à moi, menés par un petit groupe de stupides étrangers. Bien évidemment les flammes ne me firent pas peur, je pris contrôle de l’incendie et le retournais contre mes assaillants, les éparpillant sans peine en même temps que les flammes se propageaient aux habitations.
Je quittais ensuite le village en flammes sans un regard en arrière.

Le siècle qui suivit, les troubles et persécutions continuèrent. J’obtins ma troisième queue au milieu des conflits et des combats. Durant certaines périodes, nous pouvions nous reposer un peu mais à d’autres, les exactions reprenaient, toujours plus violentes. C’est dans ce contexte que mon village natal lui-même fut attaqué et peu de mes proches survécurent. La plupart de ceux qui m’avaient vu naître étaient déjà morts et enterrés, mais cela n’empêcha pas une rage froide de me saisir. Je promis vengeance à mes congénères et j’ai mené en personne la contre-attaque, ayant rapidement rassemblé autour de moi de puissants yokai. Ensembles, nous avons protégé nos congénères de ces maudits humains.
C’est à cette époque que j’ai obtenu le titre de Renard Doré. C’est ainsi qu’ils m’appelaient : Yakumo No Mae.

Finalement, les humains apprirent de leurs erreurs.
En même temps que le pays était à nouveau fédéré sous une même autorité, les grandes chasses aux yokais et sorcières prirent fin. Cependant, une trace indélébile du conflit s’était créée, d’un côté comme de l’autre on se méfiait. La plupart de mes congénères créèrent de petites communautés cachées dans l’arrière-pays, refusant de se mélanger avec des humains. Loin de les imiter, toujours convaincue de ma supériorité sur ces bipèdes sans queue, je m’installais dans une petite ville cette fois. Loin de me contenter de simples offrandes, je me montrai particulièrement sévère à cette époque ; j’opprimais les humains de la région et écrasais impitoyablement ceux qui tentaient de résister ou qui s’en prenaient aux yokais. Deux siècles durant, on tenta de me renverser sans y parvenir. J’avais conquis la région de haute lutte, et j’étais persuadée que le seul moyen pour les yokais de vivre en paix était d’en chasser tous les humains et de les persuader par la force de ne plus revenir. J’étais puissante, sure de moi et arrogante. Tellement arrogante.
Je ne voyais pas qu’opprimer les humains à mon tour ne faisait qu’alimenter de cycle de haine.

Tout cela a fini abruptement. Une inconnue était entrée dans mon temple, une véritable déesse elle. Je l’ai affrontée et j’ai perdu. J’étais prête à perdre la vie pour mon audace et payer mon échec, mais loin de me condamner, la déité décida de me convaincre que ma manière de faire n’était pas la bonne. Elle me lia à elle, je me soumis à sa toute-puissance et c’est contre mon gré que je devins une de ses disciples.

Quelle période ce fut ! Partout où elle passait, les gens changeaient de comportement. Ceux qui étaient le plus opposés à la cohabitation entre les espèces devenaient ses plus fidèles partisans ; même moi, elle finit par me convaincre que son rêve était un idéal à atteindre et cet idéal qu’elle avait, j’en fis le mien. Sans même m’en rendre compte, j’avais drastiquement changé.
Finalement, alors que j’obtenais ma neuvième queue, marque de ma puissance vénérable, j’étais véritablement la main droite de la déité ; sa meilleure disciple et sa plus fervente partisane. Elle aurait pu m’ordonner tout ce qu’elle voulait que dans un fanatisme aveugle j’aurais obéi, peut-être est-ce pour cela que je me retrouve ici ? En tout cas, alors que la Japon entrait dans l’ère moderne, s’unissait et s’ouvrait au monde extérieur, la déesse fonda avec sa jumelle Asumi Daigaku à la frontière entre les deux mondes. La ville fut bien vite un centre de passage et d’échange incontournable et surtout, un centre d’éducation ouvert à tous. Un endroit où les idées comme les cultures et les races se côtoyaient, se mixaient et donnaient un étonnant résultat: une mentalité ouverte, un rapprochement incroyable des différentes races la preuve vivante que les espèces pouvaient cohabiter paisiblement.

Le travail était loin d’être achevé et je servais à l’époque à régler les nombreux petits conflits locaux. Mais un jour, ma vénérée déesse partit sans moi. Elle me laissa derrière avec un ordre : veiller sur son œuvre pour qu’il continue à porter ses fruits. C’est ma mission et je l’accomplirai quoi qu’il en coûte. Mais elle ne m’a pas laissée tout à fait seule, elle revient de temps en temps ; mais elle est fort occupée ailleurs aussi, à répandre toujours plus loin la coexistence entre les races.

En attendant, je suis la directrice de l'Asumi Daigaku.

Yakumo No Mae
Yakumo No Mae
Directrice de l'Asumi Daigaku

Race : Kitsune
Sexe : Féminin
Age : Inconnu
Rôle : Directrice
Fiche de présentation : Ici


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